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Airbnb et Vrbo résistent mieux à la crise que l'hôtellerie traditionnelle

Les acteurs de la location de courtes durées ont bien sûr été impactés comme tout le monde, il semble néanmoins que la reprise leur soit plus favorable avec une forte demande domestique et des locations pour familles conforme au besoin de distanciation sociale et de sécurité sanitaire.

A regarder de près en France, on constate en effet une baisse du nombre de biens disponibles à la location (Active properties) sur les plateformes de type Airbnb et Vrbo avec un pic de 712 000 le 23 Mars et seulement 653 000 au 15 Juin (-8,3%).

La demande et les nouvelles réservations se sont bien effondrées jusqu'au 6 Avril mais progressent de manière constate depuis pour dépasser leur niveau pré-Covid de février. Il y a visiblement un rattrapage en cours.

Les prix moyens sont globalement supérieurs à l'année précédente et les taux d'occupation des semaines à venir ne sont pas si éloignés de ceux de l'an dernier avec seulement 6 points d'écarts sur les deux premières semaines de juillet.

"Note: While the charts for Active Properties and New Bookings are historical, those for Average Daily Rate and Occupancy include future projections with year-on-year comparisons. Data includes both Airbnb and Vrbo."


Les taux d'occupation des hôtels ouvert en France font pâles figures avec seulement 22% en moyenne en date du 14 Juin selon STR.

Il y a fort à parier que les tensions entre les hôteliers, soumis à des contraintes de normes de sécurités exigeantes, des taxes et des charges d'exploitations importantes, et les loueurs professionnels sur Airbnb, Vrbo et consort se ravivent de plus belle à la rentrée.


Au risque de jeter de l'huile sur le feu, la carte de Paris des locations Airbnb et Vrbo parle d'elle-même : 29 504 biens actifs sur ces plateformes.


Les candidats à la mairie de Paris ont-ils tous bien pris la mesure de l'ampleur de la situation ?

Parisiens, à vous de voter !

Source : AirDNA, 26 Juin

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